25 décembre 2007

Bombance de Noël

À l'occasion du réveillon, j'ai une autre assemblée avec des sud-américains après celle à Paris. Vers 7h30, au moment où je me disais si je m'était trompé la date, des coups réitérés à la porte, en harmonie avec les grondements martelés de mon ventre vide, sont venus soudainement à mes oreilles. Un groupe des sud-américains, les sacs et les ingrédients tenus dans les mains, sont enfin apparus. Sans perdre du temps à la salutation, ils ont pénétré directement dans la cuisine. Peu après, les assiettes, déjà étalées sur la table, entouraient une couffe de pain et du paté tranché. À la suite de deux heures de préparation et d'attente, on était finalement mis à table. Les pommes de terre farcies du jambon et la salade comme l'entrée, du riz accompagné des filets de poulet comme le plat principal. Peu importe les mets médiocres, je m'amusais bien dans une ambiance à la fois joyeuse et conviviale, entremêlée de fous rires, de la langue mélodieuse et de la musique vigoureuse du début à la fin.


Las personas sentadas alrededor de la mesa (de la izquierda a la derecha) : Mexicana, tres Costa Risenses, Chileno y Colombiano. La mujer que pasa es también de Costa Rica.

12 décembre 2007

Voyage de merveille à Etretat

Quoiqu'il ait plu follement la veille au soir, aussi intéressé par la vue des falaises en posture de l'orage, je suis parti pour le Havre. Ayant pris le bus de correspondance à la station du Havre en destination Fécamp, après une heure de trajet, je suis descendu en face de l'arrêt du bus, pénétré sur-le-champs à travers les narines par une odeur forte de mer, salée et tenace. N'ayant pas beaucoup flâné au centre, où peu de boutiques sont ouvertes peut-être à cause du temps bas, je me suis dirigé directement vers la plage. À l'arrivée, frapé par les éclaboussures des vagues agitées, apportées par le vent violent me décoiffant totalement, j'ai escaladé d'abord la falaise d'Amon, sur laquelle s'érigeait une Chapelle et s'étalait une pâture. Je ne pouvais pas trouver un mot capable et adepte de décrire parfaitement le cadre.

Ensuite la descendu de l'escalier de pierre. Subitement, la pluie est tombée, j'était obligé de remonter afin de m'abriter. Une attente brève, la pluie s'est arrêtée et a apparu un arc-en-ciel enjambant la mer. Un arc-en-ciel tellement énorme et complet était un jamais vu pour moi. J'ai glissé par la suite vers la falaise d'Aval logeant un terrain de golf. Sur le sommet, je dominais la mer furieuse, le village désert, le ciel couvert de nuages denses, la plaine éclaircie par les rayons de soleil perçant le conton gris, les falaises burinées par la force naturelle et les herbes inclinées en raison du vent fou. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je ne pouvais pas trouver un adjectif approprié pour décrire cette visite plus de merveille malgré de l'interruption par la pluie et de la pile épuisée de mon appreil photo.

5 décembre 2007

Le ptit déjeuner

Réveillé spontanément au petit matin, je dévisage le plafond de la chambre, élairée et échauffée par le rayon du soleil qui pénètre par les persiennes entreouvertes. A dessein de ne pas gâcher ce silence précieux, j'ouvre la porte tout doucement, très peur d'être entendu par les autres assistants encore dans les bras de Morphée. Je sorts les ingrédients du frigo l'un après l'autre et les mets sur leur place. Le grand plaisir vient lors de l'étalement du beurre. Pour qu'il s'étende parfaitement sur le pain assez mou, il a besoin d'en mettre dans le micro-onde. Pourtant il faut faire attention au temps de chauffage, s'il est trop fondu, ça gâche le goût du beurre. Donc, la technique d'en amollir jusqu'à son excellent état s'avère la plus importante.

4 décembre 2007

Une journée à Caen

Attiré par l'entrée libre à presque tous les sites touristiques et par le charme de son chateau, je suis parti à Caen. Une heure et demi de trajet, j'y suis arrivé vers 10h30. Égaré un peu dans la ville, j'ai pris le tramway pour aller directement au centre ville. J'ai descendu près de l'église St Pierre, grandiose, peut-être la plus magnifique de Caen. Mais étrangement y'a pas de cathédrale. En face d'elle, se trouvait le château Ducal abritant le Musée des Beaux-Arts et le Musée de Normandie. Comme j'ai dit tout à l'heure, ses portes s'ouvrent graduitement. C'est rare en France, surtout pour des musées aussi intéressants. Ensuite, j'ai dirigé vers l'Abbaye aux Hommes en prenant la rue St Pierre, allignée de plusieurs magasins. Etant arrivé à l'Hôtel de Ville, je savais pas pourquoi, je ne suis pas entré......C'était bête. Et puis, la dernière station : l'Abbay aux Dames. C'était encore bête que j'ai passé l'église de Trinité pour l'Abbay aux Dames.... Bon, voilà mon voyage de con à Caen.

3 décembre 2007

Alors, voilà...

A défaut du temps libre, ça fait longtemps que je n'ai pas affiché sur le blog. C'est pas parce que rien ne m'est arrivé. Au contraire, y en a trop. Alors, je croyais que le séjour en France contribuera à mon progrès en français, à ma connaissance aux francophones, à mon expérience professionnelle. Mais non, le séjour n'est que pour voyager en Europe et gagner de l'argent. Sous surveillance de Justine, je me sens gêné et tendu dans la classe. J'agis ce qu'elle veut, je parle ce qu'elle m'autorise, j'écris ce qu'elle me demande. Je suis une marionnette, travaille à ses ordres. C'est pas moi qui donne des cours, c'est toujours elle. Assise au fond de la salle, elle intervient de temps en temps en faisant des gestes en signe de l'arrêt d'une question, de correction de mon pinyin et de ma prononciation, de tout. Jia, Chinoise, femme divorcée de deux enfants, a vécu en France il a y 20 ans à l'estime. Au départ, elle m'a promis de ne pas me donner des pressions. "On est tous descendants de dragon (une expression intégralement démodée), il faut absolument s'aider", a dit-elle. Je n'imagine jamais qu'elle babille sur moi à Justine. Et Justine, chargée d'épandre des rumeurs. Quelles collègues !
Le 3 décembre 2007, lundi, en absance d'elle, je me sens totalement soulagé et détendu. L'ambiance est bcp plus vivante et joyeuse encore que les élèves soient bruyants. En fait, ce travail me plaît bésef si je travaillais seul. Les élèves sont adorables et quelques-uns sont assez travailleurs. Je dirai que notre relation s'améliorerait sans Justine.