12 décembre 2007

Voyage de merveille à Etretat

Quoiqu'il ait plu follement la veille au soir, aussi intéressé par la vue des falaises en posture de l'orage, je suis parti pour le Havre. Ayant pris le bus de correspondance à la station du Havre en destination Fécamp, après une heure de trajet, je suis descendu en face de l'arrêt du bus, pénétré sur-le-champs à travers les narines par une odeur forte de mer, salée et tenace. N'ayant pas beaucoup flâné au centre, où peu de boutiques sont ouvertes peut-être à cause du temps bas, je me suis dirigé directement vers la plage. À l'arrivée, frapé par les éclaboussures des vagues agitées, apportées par le vent violent me décoiffant totalement, j'ai escaladé d'abord la falaise d'Amon, sur laquelle s'érigeait une Chapelle et s'étalait une pâture. Je ne pouvais pas trouver un mot capable et adepte de décrire parfaitement le cadre.

Ensuite la descendu de l'escalier de pierre. Subitement, la pluie est tombée, j'était obligé de remonter afin de m'abriter. Une attente brève, la pluie s'est arrêtée et a apparu un arc-en-ciel enjambant la mer. Un arc-en-ciel tellement énorme et complet était un jamais vu pour moi. J'ai glissé par la suite vers la falaise d'Aval logeant un terrain de golf. Sur le sommet, je dominais la mer furieuse, le village désert, le ciel couvert de nuages denses, la plaine éclaircie par les rayons de soleil perçant le conton gris, les falaises burinées par la force naturelle et les herbes inclinées en raison du vent fou. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je ne pouvais pas trouver un adjectif approprié pour décrire cette visite plus de merveille malgré de l'interruption par la pluie et de la pile épuisée de mon appreil photo.

1 commentaire(s):

Anonyme a dit…
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