16 janvier 2008

Amsterdam

J'ai terminé l'année 2007 en liesse mais commencé l'année 2008 en colère. C'était vachement un bordel le premier jour du nouvel an. À l'arrivée, j'ai mis en quête de mon hôtel. Cependant, c'était vraiment dur de le trouver à la faveur d'un petit plan dans le portable. Heureusement, j'ai rencontré des francophones qui m'avaient aidé à retrouver la rue. Bien que je ne sois pas d'origine française, la rencontre avec les Français à l'étranger m'apporte autant de joie que celle avec les Taïwanais. Je croyais qu'ils étaient bien surpris qu'un Asiatique les ais abordés en français.
J'ai consacré une demi-heure à la recherche d'un hôtel... fruste. Ce qui pis est : j'habitais avec une "GROSSE" fumeuse coréenne. Celle était en train de faire le tour du monde, toute seule. Son courage est digne d'approbation, surtout quand elle ne parlait que sa langue maternelle. J'étais curieux comment elle ait résolu ces diverse difficultés du voyage : la langue, l'alimentation, le transport, l'hébergement et l'itinéraire, etc.
C'est une ville tout petite, sillonnée par de nombreux canaux bordés par des maisons aux étroites façades, il ne faut qu'un jour pour une promenade pédestre. C'est fascinant de flâner en contemplant le paysage pittoresque le matin. On renifle de temps en temps l'odeur de cannabis, voit les bicyclettes appuyées contre les murs ou des barrières métalliques, ressent la sérénité de la vie, entend la sonnerie intermittente des vélos privilégiés, ceux qui slalomment partout. Amsterdam, c'est une ville riche de caractéristiques.
Virée nocturne dans le quartier rouge. J'ai emprunté une ruelle, étroite et pavée, qui me paraîssait un tunnel abouti à un monde inconnu et mystérieux. Je déambulais dans les rues, lentement, tout en contemplant des vitrines aguicheuses, élairées par des néons rouges, derrière lesquelles se trouvaient des femmes en bikinis (ou sous-vêtements) qui tapent le verre en vue d'attirer l'attention des passants. Les quais bourrés des touristes et des citoyens (on voit aussi des "politieagenten" y mêlaient). Les gens rigolaient, photographiaient (même si'il est interdit) et renseignaient sur les tarifs. À dire vrai, c'est dur de soutenir la tentation, surtout lorque ça devient normal et légal.

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