9 février 2008

Nouvel an chinois

Ayant passé deux décénies à Taïwan, je me révélais de plus en plus insensible aux fêtes, même au nouvel an chinois. J'attribue ma prestance détachée à mon cousin. Quand j'étais petit, une fois, il a amené mon frère et moi à une salle de jeux vidéo afin de nous montrer une nouveauté. Avant d'y entrer, il nous a dit:"Ne soyez pas surpris." (En fait, ce qu'il voulait dire était "Ça vous surprendra certainement.") Dès lors, je demeure à peine stoïque en toute circonstance. Se régaler, faire du shopping, recevoir des étrennes, veiller en pariant, toutes ces activités effctuées dans le cadre du nouvel an se réduisent imperceptiblement au petit train-train. C'est horrible tandis que l'on garde toujours son sang-froid. Rien me délire, rien me navre, rien m'exaspère.
Pourtant maintenant en France, ça m'attache à nouveau. Je me console en collant un "chun"(printemps) tout rouge sur la porte de ma chambre, en m'achetant un manteau en ligne et en me faisant inviter chez une amie taïwanaise. Mais en vain. Ça ne contribue point à satisfaire ma nostalgie. Comme c'est la réunion avec la famille qui compte.

6 février 2008

Chacun cherche son chat

ll s'agit de la recherche d'un chat perdu d'une jeune femme, maquilleuse comme profession. Dans le film, les participants de cette enquête ainsi que notre héroïne cherchent tous pas seulement le félin mais aussi des choses souhaitées. Ça peut être un grand A, un rêve, une mode de vie ou un petit plaisir tout court. Mais comme la fin de l'histoire qui nous montre, ça ne vaut pas la peine de les chercher ailleurs, elles ne sont pas loins, juste à nos côtés.
Pas beaucoup d'intrigues, un sujet semble superficiel mais profond de fait. D'ailleurs, l'esprit et les pensées que le réalisateur veut nous transmettre m'ont assez passionné. Ça m'a plu de toute façon.