11 octobre 2008

Éperon

"La mémoire passe son temps à oublier, à classer, à rejeter ce qu'elle ne juge pas important, ou qu'elle estime trop important", Eliette Abécassis, Clandestin.
"Éperon", un mot qui m'est anodin, que j'ai trouvé par hasard il y a quelques mois, que je ne verrai pas plus de 5 fois ni dans la vie ni dans les textes, une pièce dont je ne me sers jamais dans la vie. Pourquoi ma mémoire a choisit de le conserver et l'a fait surgir à un tel moment qui m'était futile ? Pourquoi la mémoire rejette souvent ce que je trouve important ? Serait-ce qu'il n'y ait pas une bonne coopération entre mon esprit et ma mémoire ? Qui a raison et qui a tort ? Le temps me le dira, tôt ou tard.
Normalement, on raisonne. Mais on n'est pas capable d'agir toujours selon notre esprit car il y a un fou ou une folle qui habite en nous, qui divague à jamais, qui s'occupe de conserver les souvenirs et de jeter ce qui l'est inutile. Quand on s'ennuie de rester nous-même, c'est lui qui prend la place.
Lequel, qui habite en moi depuis 23 ans a gâché pas mal chose. Des fois, je me doute que ma haine contre mon ennemie soit provenante de la découverte d'un autre moi en lui et de la peur que ce moi me remplace un jour d'une façon générale.
Mes pensées s'égarent...

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