21 octobre 2012

Gaudí en Barcelona - avant-propos

Les plus beaux souvenirs ne sont pas ceux que nous prenons mais ceux que nous créons. En vue de pouvoir mettre au jour dans l'avenir la réminiscence d'un voyage longtemps enterrée, on recourt à des objets à portée de main : des photos, des petits trucs décoratifs, des billets, des tickets, des cartes, etc. Cependant, en terme de souvenir, rien n'est plus fiable qu'un récit rédigé au cours ou au sortir d'un voyage. Ce n'est qu'en écrivant qu'on peut préserver l'authenticité des émotions, sublimer les idées évoquées et rafraîchir les souvenirs.

La visite pré-estivale en 2008 aux pays méditerranéens est la dernière que j'ai fait en Europe et parmi d'autres la seule qui n'est pas sous ma plume. Pour revivre ces heures joyeuses autrefois stigmatisées dans ma tête, pour ressortir certaines détailles diluées et pour compléter les images à ce jour dépareillées, je me remets devant ce petit écran en quête de ces morceaux perdus quelque part.

Au bout de quatre ans, les scènes se sont toutes fusionnées. Les répertorier par ordre chronologique me paraît maintenant impossible, alors que une présentation thématique stimule l'imagination, et duquel résulte une mutation de ces scènes.