23 juin 2008

Wien

Vers 6 heures du soir, ayant dit adieu aux gens de l'auberge, je suis parti pour l'Autriche. Le wagon qui se dirigeait vers Vienne serait à coup sûr le plus luxeux de tous les trains que j'avais pris pendant ce voyage. Dans le compartiment propre aussi bien que confortable, équipé de prises femelles pour l'ordinateur portable et de banquettes grises à rayures verdâtres qui étaient permises de se servir de couchette. Étant arrivé à Vienne, j'ai commencé à chercher mon auberge de jeunesse à l'aide du plan que j'avais imprimé par avance au lycée. Dans la zone euro, surtout pour une capitale tellement développée comme Vienne, 10 euros 50 pour une nuit dans une auberge de jeunesse bien organisée et bien équipée était très bon marché. De plus, c'était ma première auberge qui offrisse l'internet gratuit. Grâce à l'indication minicieuse d'une femme âgée anglosaxophone très chaleureuse, j'ai trouvé mon dortoir où logeaient deux arabes. Hors de la fenêtre, sur le rebord étroit, se mettait une bouteille de jus. Evidemment, c'était quelqu'un qui voulait la conserver au "frigo" en profitant de la température basse de l'extérieur. Ayant voyé ça, j'ai suivi sa trace. Puis je suis retourné au hall, a acheté un limonade non seulement pour étancher la soif mais aussi pour collectionner les bouchons à boisson. Sa salle de lecture était confortable mais n'offrait pas autant de mangas que celle de l'AJ à Luxembourg. Le lendemain, ayant pris le petit déjeuner le plus riche dans la salle à manger la plus agréable de tous les hôtels que j'avais logé pendans ce voyage, je suis reparti pour le centre-ville.
Comme je n'avais qu'une journée pour la visite, je cherchais les monuments à l'aide du plan au lieu de badauder sans but précis. Dès la sortie de la gare, je me suis rappelé ce qu'avait dit un internaute. "J'aime pas Vienne comme c'est une ville hyper développé." Dans les rues principales, le boom des enseignes bigarrées et l'invasion des boutiques de grandes marques qui ne s'harmonisaient avec des monuments historiques avaient complètement nui son paysage. Pour moi, elle avait perdu son charme. Elle n'était faite rien que pour que les gens fassent du shopping. Arrivé à un jardin du musée où j'ai rencontré deux taïwanais. Les monuments de Vienne étaient magnifiques mais comme il n'y a pas de différences remarquées avec ceux à l'Ouest de l'Europe, ça m'a ennuyé. En plus, c'était déjà le huitième jour de ce voyage, j'en avais plein les quilles. Normalement j'aurais dû essayer le plat typique de l'Autriche - la Wiener Schnitzel -, mais comme j'avais trop dépensé en Hongrie et en République de tchèque, je l'ai annulé.. snif snif... Je suis arrivé à la gare à l'avance de 5 heures. En voyant une énorme affiche sur laquelle se voyait le célèbre tableau " Le Baiser ". Ahhh!!! Merde!! J'aurais dû la visiter même pour un seul tableau mais c'était un de mes tableaux préférés. Puis pendans ces 5 heures d'attente, j'ai retiré 20 euros pour acheter deux limonades et un pizza, observé une asiatique qui avait l'air troublé par l'horaire des trains, flâné dans la gare.

22 juin 2008

Budapest - Côté Pest

En empruntant le Pont des Chaînes enjambant le Danube, je suis revenu au côté Pest, nanti également de plusieurs points de repères du paysage hongrois. Musée des Arts Décoratifs, edifice majestueux, dans le style art nouveau, surmonté d’un dôme vert en céramique terminé par un lanternon ambré ajouré. Musée de l’Agriculture qui fait partie intégrante du Château de Vajdahunyad est un ensemble de bâtiments historiques de divers styles représentant différentes périodes — romane, gothique, Renaissance, baroque ― de l’architecture du pays. À quelques pas du château, se trouvent les Bains Thermaux Szechenyi, un des plus grands ensembles de bains d’Europe. Le bâtiment néobaroque, aussi bien que l’environnement, crée une atmosphère chaleureuse et acceuillante. Synagogue de la rue Dohány, la plus grande d’Europe, construite en briques rouges et blanches, dans le style maure-byzantin, par l’architecte viennois au milieu XIXe siècle, se caractérise par ses coupoles bulbeuses juchées des tours octogonales décorées de motifs géométriques au lieu de représentations humaines. Basilique St. Etienne, avec le Parlement, est le bâtiment le plus haut du pays (96m). Trois architectes se succédèrent sur ce chantier, ce qui en explique le mélange de son style. Place des Héros, sise à l’entrée du Bois de Ville. Au milieu s’érige une colonne encourée de deux colonnades en arc de cercle composées des statues de grands personnages historiques et les piliers d’angle sont couronnés des sculptures puissantes. Trois principales gares de Budapest construites, quasiment dans le même style, en briques coloris, sous la structure d’acier de verre. Enfin une ville qui, pleine de surprise, mérite la découverte. Deux petits texte ne suffiront pas à montrer son charme irrésistible !!

12 juin 2008

Budapest - Côté Buda

Contrairement à Bratislava, Budapest est compara- tivement une capitale très développée, ou bien trop développée. Centre à la fois économique, industriel et politique de la Hongrie abonde à coup sûr en monuments culturels et historiques qui attire une affluence importante de touristes, habitants et de véhicules. Et ceux-ci qui s'entassent partout apportent donc la pollution qui risque de flétrir cette "perle du Danube". Un Euro avoisine 250 Forint (la devise hongroise). Mais le coût de la vie, ressemblant à celui au Japon, n'est pas pour autant bas. Gentillement acceuilli par les préposés hôteliers, j'hébergeais dans un dortoir mixte pour au moins 12 personnes qui se trouvait en face du Théâtre de Víd. Ça m'a coûté 6 euros par nuit. Là-bas, j’ai rencontré un groupe de hispanophones et deux françaises. Je pouvais enfin parler en langues étrangères que je connaissais mieux. Ça m’a donné autant de plaisir qu’une rencontre avec les Taïwanais. Puis, ceux qui se couchaient sur le lit mezzanine de ma côté sont deux frères jumeaux sympas de Kazakhstan qui ne se ressemblaient pas du tout. Ayant installé, comme d'habitude, j'ai bouffé un kebab, cependant pour la première fois dans une chaîne de restauration rapide. Le lendemain, je me promenais sur des collines vallonnées de la rive droite du Danube, Buda, où se dressaient de belles maisons au toit de tuiles polychromes, le Palais Royal abritant des musées aménagés à grande échelle, l'église St. Mathias grandiose et sa flèche ouvragée, le bastion des pêcheurs d'où l'on aperçoit l'ensemble du Parlement imposant, fôret de pinacles aigus et d'ogives étroites, coupole ovoïde amarante.

5 juin 2008

Kutná Hora

J'ai profité du dernier jour en République tchèque à visiter Kutná Hora, à l'est de Prague, ville classée au patrimoine de l'UNESCO, réputée pour sa cathédrale et sa chapelle funéraire. Moi je ne connaissais que le dernier ayant une attraction inimaginable pour moi. À deux pas de la gare de Kutná Hora, l'ossuaire de Sedlec se ressemblait à un musée plutôt qu'un site sacré. On est permi de photographier avec flash, d'entrer tête couverte. Chacun tetait dans sa main une brève présentation, distribuée par l'acceuil, traduite en plusieurs langues même en chinois TRADITIONNEL. Sa décoration avec les squelettes des 40000 morts le mettait plutôt élégant que macabre. À l'entrée, deux calices composés des os humains ont capté mon attention. Dans les cavités gauche et droite s'empilaient les crânes. Les créations les plus remarquables sont un lustre colossal au milieu de la chapelle ainsi que le blason de la famille noble des Scharwenberg, l'auteur de cette décoration unique.

Son Notre-Dame de style néogothique, St. Barbara, en cours de réfection lors de mon arrivée, se situait au bout d'un pont qui surmontait une vallée pitorresque dans le brouillard. Couronnement d'un contrefort, les pinacles et les culées ornés de crochets de pierre finement ciselés ainsi que les énormes arcs-boutants, les trois pyramides concaves, symbole de la Trinité, couvrant la nef formaient une superbe image noir et blanc bien structurée et harmonieuse avec les statues du pont.

3 juin 2008

Bratislava

Après la République tchèque, je parcourrais en train. Permettant à découvrir en une journée à pieds, le centre de Bratislava, capitale de la Slovaquie, comprend nombreux monuments historiques. Sa température matinale de -3 degrés m'a frigorifié mais son paysage magnifique, même dans les plus petites ruelles, m'a beaucoup ému. Faute de temps, j'ai organisé une petite visite en plein centre-ville. Ce qui m'a imprétionné était tous les coins de la ville bien rangées, sauf dans la gare, comme celle dans les autres pays, qui abritait une masse de SDF. En parlant des sites incontournables, l'église bleue figure sans doute au palmarès. Peinte en bleu ciel, construite dans un style très originale aussi que superbe, elle se trouve près du bord de la rivière. La porte de Saint Michel, la seule tour médiévale encore intacte de Bratislava, donne accès à la découverte du centre-ville. Le Palais primatial, côtoyé d’un bâtiment au toit verdelet, a été peint de couleur rose. Les couleurs qu’ils appliquent n’existent jamais dans l’architecture classique de l’Europe de l’Ouest. Ce qui m’a plu le plus était une averse de neige qui, arrivé lors que je me dirigeais vers le château de Bratislava, a offert en une demi heure un panorama dominé de ville enneigée au ciel bleu dans lequel flottaient les nuages blanches comme du coton. Et prendre une photo à une ville enneigée était mon but principal qui m’a motivé de passer les vacances en février à l’Est gelé. À part les monuments élégants, les statues amusantes cachées aux coins du centre animaient la visite ; un paparazzi qui tient dans les mains une énorme caméra, au milieu d’une place entourée des ambassadeurs, un Napoléon qui, souriant, s’accoude sur un banc de bois, un ouvrier souterrain jette un coup d’oeil en sortant sa tête du réseau d’égouts. Même si je n’y suis passé qu’une matinée, je suis follement amoureux d’elle !

Praha

Ayant attérit à Prague, ville emblématique de l’Europe de l’Est qui fait rêver les touristes du monde entier mais mon premier pays visité dont la langue m’était étranger, j’ai pris le bus correspondance puis le tramway à mon auberge. Je partageais le dortoir avec un japonais et un brésilien qui faisait ses études en Suisse. Le lendemain, virée pour la côte gauche et les colines où s’étendaient une architecture de divers styles tels la cathédrale, des châteaux, des musées. Vu le budget limité, je n’ai visité que leurs façades. De là, l’altitude légèrement haute que le tapis de tuiles flamboyantes parmis lequel s’érigeaient quelques tours au toit vert pâle. Trait d’union entre la Vieille Ville et Mala Strana, construit au XIVe siècle et interdit au passage des véhicules visant à éviter son écroulement potentiel, le Pont Charles ne révélait son charme qu’au petit matin, le moment où il était quasiment vide, enveloppé par la brume givrante. Les statues côtoyées devenaient floues dans les lueurs des lampadaires. La côte droite également enrichie de repères historiques. Le musée national, derrière d’une place, sis au bout d’une avenue qui, ressemblante à celle des Champs Élysés de Paris, croisait une autre sur laquelle on pouvait faire du lèche-vitrines. À l’autre côté, il y a des ruelles abouties à l’hôtel de ville qui offrait une très belle vue panoramique. Et son mur orienté Sud montant une horloge astronomique était à fort attrait touristique. Au demeurant, c’est une capitale pleine de charme et surprise.
Adieu mes chaussures Superstar abîmées
Vu que leur mauvais état — semelles éraillées et trouées, dessus cuir entaillé, lacets déchirés —, et que j'en ai trouvé par hasard une paire très chic qui me faisait l'affaire et son style aussi bien que sa vente en solde m'ont beaucoup plu, je l'ai achetée sans aucune réticence. Très tendance, elles se portent aussi bien en ville que casual, bourrelet renforcé à la cheville, semelle intérieux en cuir noir extérieux en caoutchouc, son ornement d'une boucle latérale en argent qui cliquete lors de la marche ressort bien sur le dessus cuir et suédé noir à lacets. Étant donné mon attachement pour mes souliers d'occasion qui m'ont accompagné pendant trois ans à peine, j'ai gardé ses bijoux de lacets comme souvenir.