23 novembre 2008

Depuis un mois...

Voilà, ça fait un mois que je n'ai pas posté sur ce blog. D'une part, j'étais trop occupé pour rédiger en français ; d'autre part, je savais pas quoi dire. En fait, c'est que je n'étais pas sûr de ce qui m'était arrivé exactement. O.K., côté boulot, normalement, l'épaisseur de mon porte-feuille à la fin de chaque mois dépendait des absences de mes deux élèves. Heureusement, la directrice m'a confié un taf de deux heures en tant que professeur de français à l'occasion de l'Année de la France. Puis pendant les deux jours suivants, j'ai bossé comme assistant de français dans le Salon Européen de l'Éducation Supérieur. En vue de me procurer cet emploi, je me suis présenté trois fois à l'Alliance Française et tous ces trois entretients n'ont duré qu'une demi-heure au total. Mon collègue Bruno, responsable du TCF, qui était très sympa, m'a offert la possibilité de m'inscrire gratuitement au coucours TCF. Lundi suivant, la secrétaire de l'exposition de l'Année de la France m'a téléphoné afin de me demander d'être interprète de l'ambassadeur de France pour une soirée de l'inaugration. Étourdi par le "pay" qu'on me donnerait, je l'ai accepté sans réfléchir à mes capacités limitées. Étant arrivée, stupéfié par sa grande échelle aussi bien que le fait que les invités étaient tous gros bonnets, y compris mon prof de français, je me trouvais super gêné, embarassé surtout quand on m'appelait "interprète spontané en français". Le pire était que j'avais bien raté ! J'ai raté une excellent soirée accompagnée d'une présentation bilingue impeccable par deux présentateurs, de belles chansons entonnées par une soprano, ainsi qu'un alto, forte d'une voix chaude, et d'un festin luxueux servi avec rapidité et raffinité. Enfin, tout était parfait, à part la mesquinerie ridicule d'un interprète en français. Pouff. Au moins, j'ai touché une somme satisfaisante et savouré un régal.

29 octobre 2008

Distance à garder

Alors, pourquoi une distance à garder ? Pour qu'on ne se lasse pas l'un de l'autre. Pourquoi une distance à garder ? Pour que les points faibles soient cachés le plus possibl. Pourquoi une distance à garder ? Pour qu'on ait le temps de trouver des trucs à assaisonner l'amour. Pourquoi une distance à garder ? Pour que l'amour ne nous embête pas. Pourquoi une distance à garder ? Pour qu'on ne soit pas dépendant l'un de l'autre. Pourquoi une distance à garder ? Pour qu'on ne s'aime pas trop.

14 octobre 2008

Obstacles à franchir à chaque étape de la vie

Il y a toujours des obstacles à franchir à chaque étape de la vie. Quand on est petit, on apprend à bien s'entendre avec la famille. D'après moi, les caractères, ainsi que les pensées, se développent eux-mêmes. Si les caractères s'harmonisent pas bien avec ceux de la famille, les engueulades éclatent. De fil en aiguille, on connaît de mieux en mieux les caractères de nos proches et on essaie de vivre en paix avec eux.
On connais l'existence de mort depuis l'enfance. Mais on ne sait pas que cela arrive également un jour à nos proches. Après avoir vu la première fois, on craint que la vie nous arrache un jour les bienaimés. Ainsi, on choisit d'éviter cette réalité cruelle et insupportable, tout en ignorant que cela nous chagrine plus quand la mort les impose.

D'où vient-elle ?

Elle ne vient ni de mon coeur, ni de ma tête, ni de mes membres. Je me sens mal. Elle serait de quelque part de mon corps. Si c'est un chagrin, elle est absolument du coeur. Oui, peut-être au plus fond. Par contre, je ne crois pas que mon coeur a une telle profondeur. Il me paraît qu'elle se trouve dans une gouffre, là où mes pensées n'atteignent jamais.
Indescriptible ? Un adjectif qui, à mon avis, ne doit pas apparaître dans les textes car les écrivains écrivent pour décrire ce qui est indescriptible.
J'ignore la cause ou je feinds de l'ignorer ? C'est de l'ensemble des malheurs, des inquiétudes, des soupçons, de la solitude, de tout de ma vie. C'est à cause de besoin inassouvi, de soif de savoir, d'angoisse de l'attente, de répugnance à ma lâcheté.
Cette douleur s'apaisera le jour où je suis convaincu par mes arguments absurdes.

11 octobre 2008

Depuis ces 8 dernières années...

2000
Le Parti démocrate progressiste pris enfin le pouvoir.
La première fois que j'assistai à la soirée de nouvel an.
Je passai le concours d'entrée aux lycées et m'acharnais désormais aux études, surtout d'anglais.
Mon oncle cadet nous acheta un écran de l'ordinateur.
Ma mère commença jouer au Breakout sur l'ordinateur de bureau.
Dans peu de temps, elle établit un record qui nous découragea de le battre.

2001
Les attantats-suicides de AI-Quaida fait sensation partout le monde.
On adopta une chienne baptisée pour autant Ben Laden.
Faute de rival en Breakout, ma mère glissa à FreeCell.

2002
A cause de pression issue des études, j'étais très chatouilleux.
Ma mère s'acharnait au jeu FreeCell pour oublier le chagrin provoqué par le décès de son père.
Mon cousin se maria trois mois après l'enterrement.

2003
Ma grand-mère me donna une somme pour que je puisse étudier à l'université.
J'eus une excellente présentation dans mes études.
Mon frère et moi s'engueulions souvent à cause de Ben Laden.
Ma mère continua à jouer au FreeCell même s'il n'y avait pas de rivals.

2004
Je rencontrai mon premier amour avec qui je sortis au bout d'un mois.
Mon frère retomba amoureux d'une de ses collègues.
La femme de mon cousin donna naissance à une fille nommée Nong Pei Ying.
Mon oncle cadet eut un accident de voiture très grave.
Ma mère continua son jeu vidéo FreeCell.

2005
A cause de caca et pipi de Ben Laden, on mena une grande dispute avec mon oncle cadet qui, dès lors, ne nous parlerait plus jamais.
On déménagea à la maison située dans le quartier XiaoGang.
Ma mère continua le même jeu mais avec un PDA.

2006
Ma mère commença s'occuper de la fille de mon cousin de 16h a 22h.
Une de mes cousines accoucha son deuxième fils.
Mon frère rendut son tablier et travaillait désormais à la maison.
Ma mère commençait son jeu vidéo après l'émission des séries coréennes qui se terminaient vers 2h du matin.

2007
Je gagnai un billet d'avion Paris-Taipei grâce à un concours de récitation et lecture de la poésie française.
J'achevai mes cours de français à l'université puis partis au mois d'octobre pour la France pour travailler comme assistant de langue chinoise.
De 2h a 4h, elle se consacrait au jeu vidéo, allongée dans le lit, dans sa chambre obscure.

2008
Après des expériences magnifiques en Europe, je retournai à mon pays natal au mois de mai.
Mon frère alla faire son service militaire.
On quitta l'appartement où l'on avait vécu depuis plus de dix ans.
On acheta un nouvel appart en face de chez mes grands-parents.
J'eus enfin ma propre chambre.
Je revins à Taipei pour reprendre mes études d'espagnol.
Ma mère, chaque jour de 2h à 4h, allongée paisiblement dans le lit de sa chambre sombre, s'attachait à FreeCell.

Éperon

"La mémoire passe son temps à oublier, à classer, à rejeter ce qu'elle ne juge pas important, ou qu'elle estime trop important", Eliette Abécassis, Clandestin.
"Éperon", un mot qui m'est anodin, que j'ai trouvé par hasard il y a quelques mois, que je ne verrai pas plus de 5 fois ni dans la vie ni dans les textes, une pièce dont je ne me sers jamais dans la vie. Pourquoi ma mémoire a choisit de le conserver et l'a fait surgir à un tel moment qui m'était futile ? Pourquoi la mémoire rejette souvent ce que je trouve important ? Serait-ce qu'il n'y ait pas une bonne coopération entre mon esprit et ma mémoire ? Qui a raison et qui a tort ? Le temps me le dira, tôt ou tard.
Normalement, on raisonne. Mais on n'est pas capable d'agir toujours selon notre esprit car il y a un fou ou une folle qui habite en nous, qui divague à jamais, qui s'occupe de conserver les souvenirs et de jeter ce qui l'est inutile. Quand on s'ennuie de rester nous-même, c'est lui qui prend la place.
Lequel, qui habite en moi depuis 23 ans a gâché pas mal chose. Des fois, je me doute que ma haine contre mon ennemie soit provenante de la découverte d'un autre moi en lui et de la peur que ce moi me remplace un jour d'une façon générale.
Mes pensées s'égarent...

Quelle efficacité !

La bibliothèque de ma fac, connue pour sa splendeur et son immensité, abrite à la fois un énorme nombre et une grande diversité de livres, de revues et de documents visuels. Néanmoins, son efficacité n'est pas pour autant exigée. Il y a deux ans, pour sortir de la bibliothèque avec des livres pas empruntés, j'étais puni de 4 heures de service soit de nettoyage des étagères, soit d'arrangement des bouquins, je l'ai effectué mercredi suivant. Vendredi dernier, une employée qui traitait mon emprunt m'a informé d'un service non exercé affiché sur son ordinateur puis m'a montré un cahier en me disant :
- Si tu l'avais déjà fait, on aurait signé ici.
- Mais je l'avais fait il y a deux ans. J'ai nettoyé des étagères pendant 4 heures!
Après un certain temps, ils ont trouvé un autre cahier qui m'a prouvé mon innoncence. Si je n'avais pas protesté contre cette accusation, j'aurais dû faire un autre service de 4 heures tout à cause de leurs erreurs administratives. Ça m'a fait chier les employés de la bibliothque qui passent leur temps à rêvasser au lieu de travailler! Merde! Et nous, les étudiants sont les victimes de leurs travails de merde!

2 octobre 2008

Accusation_3

Soudainement, la sonnerie de son portable nous intervint, m’octroyant quelques secondes à recoller les morceaux dans la cervelle.
Il décrocha le téléphone, esquissa habilement un ton d’excuse :
‒ Je te rappelle plus tard. Je suis en réunion.
« En réunion. » Un prétexte de bon aloi, lui permettant d’éviter les explications sans dissimuler son appréciation pour cet appel, établit une complicité privée de mon accord. Rien dans son attitude ne trahit ni l’air penaud ni la moindre gêne. Évidemment, c’était pas la première fois qu’il se servît de ce mensonge pour s’en sortir. Sacré menteur. Le portable replié. Les questions reposées avec un débit de mitraillette :
‒ Vous portez toujours ce sac à dos ? Car le suspect avait un sac semblable au vôtre. Vous êtes sûr que vous n’étiez pas au quatrième étage et que vous n’avez pas volé le portefeuille ?
Il m’approchait de plus en plus en observant à la loupe, d’un regard pénétrant, ma contenance troublée comme pour m’obliger de dénoncer le crime. À défaut d’alibi incontournable, je ne pouvais rien faire qu’y répondre quand bien même cela m’importuna autant, en particulier le soupçon de causticité dans sa voix. Pourtant, sa position n’était pas moins désaventageuse que la mienne, loin s’en fallait. Dénué de preuves assez convaincantes, il joua atout. Je flairai qu’il ne m’harcèlerait plus si j’aurai réussi de retomber sur mes pattes. Comme prévu, n’ayant pas découvert la présence de contradiction dans mes discours, il se recula et se tut un bon moment. Une légère déception se peignit sur son visage. Avant que le clima tendu s’impose à nouveau, je finis par rompre le silence en disant :
‒ Désolé, mais faut que j’y aille. J’ai cours tout de suite.
Sans attendre sa réponse, je me levai, tournai le talon et sortis de la salle.

20 septembre 2008

Cible

Mon coeur est la cible des tireurs qui s'entraînent laborieusement pour les jeux Olympiques de Londres.

12 septembre 2008

Accusation_2

‒ Connaissez-vous madame Mei-huei LEE ? me demanda-t-il, d'un regard déterminé et interrogateur.
‒ Non. Pourquoi ? répondis-je laconiquement.
‒ Elle vous a accusé d'avoir dérobé son portefeuille, détacha-t-il les mots comme s'il voulait les charger de sens.
« Mais qu'est-ce qu'elle raconte, cette dingue ? », en guise de consternation, je m'écarquillai les yeux en lui sollicitant de me répéter même si je n'y avais pas manqué une seule syllabe. Dans le dessein de lui prouver mon innocence de ce crime aussi absurde qu'inventé, je m'épuisai à me comporter telle une victime, tout en ignorant que cela ne pût accroître la suspicion. Tant mieux, puisque cette interprétation erronée allait désorienter mon enquêteur et cela me distrairait. J'avoue que je m'engloutis, pendant une période de ma jeunesse, dans de certaines habitudes méprisables et que, de temps à autre, je m'emparais la somme découverte dans la rue par hasard. Récemment, à court d'argent, je ne recours pas pour autant au vol. Tout au moins, jamais depuis mon retour à Taipei. D'ailleurs, je ne connaissais personne qui portait un prénom aussi suranné que le sien.
‒ Si ça ne vous dit rien, continua-t-il, alors, peut-être êtes-vous hai par quelqu’un.
‒ Dans ce cas-là, c'est encore trop n'importe quoi. Ma vie est très tranquille et même ennuyeuse. De plus, la plupart du temps je reste dans la bibliothèque.
‒ Même hier ?
‒ Ouais.
‒ A quelle heure y êtes-vous entré ?
‒ Euh... Vers dix heures et demie.
‒ Êtes-vous monté au quatrième étage ?
Je m’escrimais de remonter ces petits riens évanescents à la surface. Cette recherche me coûta autant que si j’avais dû franchir la mer tourmentée en pleine tempête. Enfin, j’y arrivai puis fournis une réponse qui suggérait l’incertitude :
‒ Bah... Je ne crois pas. Mais ça a rapport à ce que vous m’avez questionné ?
‒ Non, en fait, je vous convoque pour éclairer deux choses. La première, c’est l’accusation de Mme. Lee. Elle a dit qu’elle était étudiante de notre université, mais après avoir vérifié, elle l’était pas. Si elle ne rappelle plus, je laisse. La deuxième, c’est qu’hier a été volé un portefeuille vers dix heures et demie au quatrième étage de la bibliothèque. Et la caméra de surveillance a capté de loin l’image du suspect. Donc, on fait venir tous ceux qui y sont entrés pendant cet intervalle.

11 septembre 2008

Accusation_1

A 14h10, l'affluence évacuée de la cantine fit revenir la paix. Les employés semblaient toujours vivre au rythme intense des consommations précipitées à l'heure de pointe. Ce calme me réconforta. Après une brève hésitation, j'envisageai de commander une boulette de riz, avisai une place, savourai mon précieux déjeuner. Dès la première bouchée, un appel téléphonique inopiné m'interrompit. Je jetai un coup d'oeil sur le numéro dont s'avérèent les deux premiers chiffres le code d'un fixe de Taipei. « Ce serait pour me prendre un entretien d'embauche », pensai-je, plein d'espoir.
–Allô, bonjour, est-ce bien monsieur Hsiang ?
–Oui, c'est lui-même.
–Ah, c'est le secretaire de FEPM à l'appareil. On a maintenant ici une camarade qui voudrait vous demander d'y passer un petit moment en vue de confirmer quelque chose.
–Une camarade ? Mais de quoi s'agit-il en fait ?
–On en parlera en vis-à-vis, d'accord ?
« Qu'est-ce qui l'empêche de me le dire au téléphone ? » me demandai-je. Je reniflai à travers son ton la gravité de cette affaire en question. J'entamai à fouiller dans ma mémoire au plus fond de la tête, dans l'espoir de mettre à jour tous les actes déshonorants que j'avais exécutés depuis mon arrivée à Tamshui. Pourtant, ceux qui s'échappèrent n'étaient que des bêtises futiles, pas assez sévères pour m'exposer à une éventuelle sanction. Serait-ce pour le fait que, ces jours-ci, je téléchargeais illégalement des films en me connectant aux réseaux de la faculté ? Hanté par ce problème, je me hâtai dans la direction du bâtiment B.
En m'apercevant, l'interlocuteur sur la ligne m'emmena dans la pièce contiguë destinée au repos des professeurs. Il ferma la porte à clé puis me mit sur la sellette.

10 septembre 2008

Xxy

Un film de Lucía Puezo. J'essaie de ne pas trop révéler ses histoires même si les visites sur mon blog sont peu nombreuses. Attiré ordinairement par son sujet tabou aussi bien que choquant, l'accent ainsi que certaines expressions argentins et quelques scènes m'intéressent néanmoins davantage. Pour un débutant en espagnol, ça me donnerait l'envie de dormir si ce n'était pas sous-titré. Pendant le déroulement du film, je m'amusais beaucoup d'observer la complexité de la héroïne pour son sexe et celle du héro pour son orientation sexuelle.

8 septembre 2008

Ni d'Eve ni d'Adam

J'ai fini ce livre d'Amélie Nothomb en deux jours, une vitesse jamais vue pour un roman tellement gros. Bien que je connaisse pas tous les mots, je comprends ce qui se passe dans chaque chapitre. Enfin c'est magnifique comme un roman d'amour. En plus ça ressemble plutôt à une autobiographie. Je me sens donc présenté dans chaque scène durant la lecture. En fait, faute d'originalité, je me suis las des histoires d'amour pendant un certain temps. Puis c'est toujours trop beau que l'on ignore la complexité, les douleurs, l'ambiguïté.. bah enfin toutes ces galèrs dans l'amour. Une telle histoire n'existe que dans les contes de fées. Mais celle d'Amélie, qui n'est pas ni trop banale pour nous intéresser, ni trop merveilleuse que l'on trouve nulle part. Une histoire d'amour entre deux personnes de différentes nationalités, qui nous arrive de plus en plus souvent. Puis c'est pas trop difficile que l'on comprenne rien du tout. Enfin ça me dit quelque chose... Même si c'était court mais c'était beau quand même. Merci Amélie qui m'a émergé, au travers de ses jolis textes, des souvenirs superbes au fond de ma mémoire.

7 septembre 2008

A quoi ça sert l'amour

A la suite de toutes ces galères je me demande "A quoi ça sert l'amour ? ".
Puisqu'on souffre autant. Mais on damnera pour ça. On fait tout pour un amour qui ne durerait au maximum que trois ans. Sacrés trois ans !

Expulsé du monde entier

Reprise de la vie mélancolique, monotone, misérable à Taipei.
Dans une capitale tellement développée, je ne suis point nourri sentimentalement par sa richesse culturelles, son beau temps, son animation. Enfermé dans un taudis, tout seul. Privé de l'acquisition des informations, des contacts avec des autres. J'ai personne à qui je peux m'adresser. Le pigeon envoyé ne reviendra plus jamais. Là où je dors 8 heures par jour - deux fois de plus lors de mon séjour dans ma ville natale - dans le but de sortir provisoirement du chagrin que m'a apporté l'échec dans la recherche des boulots. Là où j'ai lu sans interrumption une moitié d'un bouquin de 244 pages en 3 heures dans l'espoir que la satisfaction obtenue dans la lecture apaise l'affliction que m'a amenée la solitude.

3 septembre 2008

La réalité irréelle

Je croyais que j'avais contrôlé la situation... Tristement, ça n'existe que dans mon imagination.
Avant que le résultat soit publié, personne n'a le droit de déclarer sa victoire.
Tous les signes qui impliqueraient la possibilité de réussire, ça ne sert rien qu'à nous rassurer et nous dissuader de continuer à bosser.
Quand on a percé à jour ce complot déguisé en espoir, on se retrouve dans une impasse. C'est déjà trop tard.

16 août 2008

Varsovie

Garden Villa

Au retour, dès l'entrée dans mon auberge, un immeuble de trois étages peu animé, m'est venu au nez un arôme provenant de la salle à droite, au bout du couloir, où une vieillarde de l'embonpoint qui, habillée en pyjama blanc en velours bordé de dentelle, aux cheveux gris, clairsemés, frisés et mouillés, d'une mine terne, m'a évoqué l'image de sorcière, faisait sa cuisine paisiblement. Dans le salon, sur le canapé s'entrevoyait une femme plus jeune se pelotoner dans le noir, yeux fichés sur la télé.
En vue de pénétrer dans mon dortoir, il fallait d'abord ouvrir avec effort une porte coincée à côté de laquelle un bahut inséré dans un creux si étroit que l'ouverture était limitée. Tout près se mettaient un guéridon peint en vert et un siège avec coussin rouge. A part trois lits en forme d'U qui entouraient un tapis bleu étalé sur le sol pavé de bois, il y avait un mezzanine à gauche de l'entrée. Une lanterne en papier blanc suspendue au plafond. J'ai choisi le lit au fond qui côtoyait le chauffage. Le drap proposé, blanc comme neige, à petits pois rouges, et le papier peint en couleur de vanille m'ont beaucoup plu. Sur le mur de la cuisine, de petits stickers relatifs à la cuisine se collaient librement. Dans cette pièce, on pouvait trouver tout ce dont on a besoin quand on préparait les aliments. Le premier jour de mon arrivée, j'ai fait un sandwich jambon fromage pour exprimer, d'une part, mes excuses, d'autre part, mes remerciements à la mademoiselle de l'acceuil. Le jour de mon départ, elle m'a offert, de sa part, un pizza en portion. C'était dommage que je ne puisse pas causer sans difficultés avec elle comme avec le japonais Shota. Lui, qui avait raté son avion, est arrivé un soir. On s'est beaucoup parlé. Je regrettais de ne pas lui laisser mes coordonnées.

4 août 2008

Warsaw

Malgré l'interruption possible des contrôleurs, j'avais choisi de passer la nuit dans le train à destination de Varsovie. À cause de la pollution d l'air et du côté économique de cette capitale, elle serait la pire ville touristique que j'aie visitée. Dès la sortie de la gare, se voyait un immeuble érigé tout près, même si immense mais hideux. L'hôtel que je séjournais, situé dans un quartier déserté, était une maison construite dans le style traditionnelle, un peu fruste à la première vue, mais classique aussi bien qu'élégante en fait. Sur le mur se peignait "HOTEL" en gros, les fenêtres bordées en bois dont aucun rayon de lumière se révélait. À l'entrée dans l'acceuil, une jeune femme aux cheveux d'ébène, raides, mi-longs et scintillants, d'une taille mignonne, vêtue en noir, dans les bras de Morphée, fut sursautée par mes pas, puis ensuite, encore somnolente, coiffa sa tignasse. Aussitôt que je lui avais expliqué la raison pour laquelle j'y étais là, par son air embarrassé, je me rendis compte d'emblée qu'elle ne savait ni anglais ni français, enfin elle ne parlait que sa langue maternelle. Et cela allait absolument me causer des obstacles à la communication. Heureusement, elle me comprenais la plupart du temps. Dans cette nouvelle capitale, la Vieille Ville est, à mon avis, le seul endroit idéal pour le tourisme. Ses maisons peintes en couleurs vives, reconstruites après la seconde guerre mondiale, ont donné un air d'autrefois. En voyant en perspective, ses toits de tuile rouge suivis l'un après l'autre, la forêt des antennes et le ciel tourmenté au fond ont construit un superbe cadre panoramique. Au milieu d'une place, se dressait la Petite Sirène, symbole de Varsovie, tenant dans ses mains une épée et un bouclier. Ce personnage emblématique se découvrait partout, l'épi de faîtage, la sculpture des façades... Puis, sur les souvenirs et la couverture des bouquins, le gribouillage du grand peintre Picasso fait durant sa visite en Pologne a bien favorisé la diffusion de la culture de ce pays.

23 juin 2008

Wien

Vers 6 heures du soir, ayant dit adieu aux gens de l'auberge, je suis parti pour l'Autriche. Le wagon qui se dirigeait vers Vienne serait à coup sûr le plus luxeux de tous les trains que j'avais pris pendant ce voyage. Dans le compartiment propre aussi bien que confortable, équipé de prises femelles pour l'ordinateur portable et de banquettes grises à rayures verdâtres qui étaient permises de se servir de couchette. Étant arrivé à Vienne, j'ai commencé à chercher mon auberge de jeunesse à l'aide du plan que j'avais imprimé par avance au lycée. Dans la zone euro, surtout pour une capitale tellement développée comme Vienne, 10 euros 50 pour une nuit dans une auberge de jeunesse bien organisée et bien équipée était très bon marché. De plus, c'était ma première auberge qui offrisse l'internet gratuit. Grâce à l'indication minicieuse d'une femme âgée anglosaxophone très chaleureuse, j'ai trouvé mon dortoir où logeaient deux arabes. Hors de la fenêtre, sur le rebord étroit, se mettait une bouteille de jus. Evidemment, c'était quelqu'un qui voulait la conserver au "frigo" en profitant de la température basse de l'extérieur. Ayant voyé ça, j'ai suivi sa trace. Puis je suis retourné au hall, a acheté un limonade non seulement pour étancher la soif mais aussi pour collectionner les bouchons à boisson. Sa salle de lecture était confortable mais n'offrait pas autant de mangas que celle de l'AJ à Luxembourg. Le lendemain, ayant pris le petit déjeuner le plus riche dans la salle à manger la plus agréable de tous les hôtels que j'avais logé pendans ce voyage, je suis reparti pour le centre-ville.
Comme je n'avais qu'une journée pour la visite, je cherchais les monuments à l'aide du plan au lieu de badauder sans but précis. Dès la sortie de la gare, je me suis rappelé ce qu'avait dit un internaute. "J'aime pas Vienne comme c'est une ville hyper développé." Dans les rues principales, le boom des enseignes bigarrées et l'invasion des boutiques de grandes marques qui ne s'harmonisaient avec des monuments historiques avaient complètement nui son paysage. Pour moi, elle avait perdu son charme. Elle n'était faite rien que pour que les gens fassent du shopping. Arrivé à un jardin du musée où j'ai rencontré deux taïwanais. Les monuments de Vienne étaient magnifiques mais comme il n'y a pas de différences remarquées avec ceux à l'Ouest de l'Europe, ça m'a ennuyé. En plus, c'était déjà le huitième jour de ce voyage, j'en avais plein les quilles. Normalement j'aurais dû essayer le plat typique de l'Autriche - la Wiener Schnitzel -, mais comme j'avais trop dépensé en Hongrie et en République de tchèque, je l'ai annulé.. snif snif... Je suis arrivé à la gare à l'avance de 5 heures. En voyant une énorme affiche sur laquelle se voyait le célèbre tableau " Le Baiser ". Ahhh!!! Merde!! J'aurais dû la visiter même pour un seul tableau mais c'était un de mes tableaux préférés. Puis pendans ces 5 heures d'attente, j'ai retiré 20 euros pour acheter deux limonades et un pizza, observé une asiatique qui avait l'air troublé par l'horaire des trains, flâné dans la gare.

22 juin 2008

Budapest - Côté Pest

En empruntant le Pont des Chaînes enjambant le Danube, je suis revenu au côté Pest, nanti également de plusieurs points de repères du paysage hongrois. Musée des Arts Décoratifs, edifice majestueux, dans le style art nouveau, surmonté d’un dôme vert en céramique terminé par un lanternon ambré ajouré. Musée de l’Agriculture qui fait partie intégrante du Château de Vajdahunyad est un ensemble de bâtiments historiques de divers styles représentant différentes périodes — romane, gothique, Renaissance, baroque ― de l’architecture du pays. À quelques pas du château, se trouvent les Bains Thermaux Szechenyi, un des plus grands ensembles de bains d’Europe. Le bâtiment néobaroque, aussi bien que l’environnement, crée une atmosphère chaleureuse et acceuillante. Synagogue de la rue Dohány, la plus grande d’Europe, construite en briques rouges et blanches, dans le style maure-byzantin, par l’architecte viennois au milieu XIXe siècle, se caractérise par ses coupoles bulbeuses juchées des tours octogonales décorées de motifs géométriques au lieu de représentations humaines. Basilique St. Etienne, avec le Parlement, est le bâtiment le plus haut du pays (96m). Trois architectes se succédèrent sur ce chantier, ce qui en explique le mélange de son style. Place des Héros, sise à l’entrée du Bois de Ville. Au milieu s’érige une colonne encourée de deux colonnades en arc de cercle composées des statues de grands personnages historiques et les piliers d’angle sont couronnés des sculptures puissantes. Trois principales gares de Budapest construites, quasiment dans le même style, en briques coloris, sous la structure d’acier de verre. Enfin une ville qui, pleine de surprise, mérite la découverte. Deux petits texte ne suffiront pas à montrer son charme irrésistible !!

12 juin 2008

Budapest - Côté Buda

Contrairement à Bratislava, Budapest est compara- tivement une capitale très développée, ou bien trop développée. Centre à la fois économique, industriel et politique de la Hongrie abonde à coup sûr en monuments culturels et historiques qui attire une affluence importante de touristes, habitants et de véhicules. Et ceux-ci qui s'entassent partout apportent donc la pollution qui risque de flétrir cette "perle du Danube". Un Euro avoisine 250 Forint (la devise hongroise). Mais le coût de la vie, ressemblant à celui au Japon, n'est pas pour autant bas. Gentillement acceuilli par les préposés hôteliers, j'hébergeais dans un dortoir mixte pour au moins 12 personnes qui se trouvait en face du Théâtre de Víd. Ça m'a coûté 6 euros par nuit. Là-bas, j’ai rencontré un groupe de hispanophones et deux françaises. Je pouvais enfin parler en langues étrangères que je connaissais mieux. Ça m’a donné autant de plaisir qu’une rencontre avec les Taïwanais. Puis, ceux qui se couchaient sur le lit mezzanine de ma côté sont deux frères jumeaux sympas de Kazakhstan qui ne se ressemblaient pas du tout. Ayant installé, comme d'habitude, j'ai bouffé un kebab, cependant pour la première fois dans une chaîne de restauration rapide. Le lendemain, je me promenais sur des collines vallonnées de la rive droite du Danube, Buda, où se dressaient de belles maisons au toit de tuiles polychromes, le Palais Royal abritant des musées aménagés à grande échelle, l'église St. Mathias grandiose et sa flèche ouvragée, le bastion des pêcheurs d'où l'on aperçoit l'ensemble du Parlement imposant, fôret de pinacles aigus et d'ogives étroites, coupole ovoïde amarante.

5 juin 2008

Kutná Hora

J'ai profité du dernier jour en République tchèque à visiter Kutná Hora, à l'est de Prague, ville classée au patrimoine de l'UNESCO, réputée pour sa cathédrale et sa chapelle funéraire. Moi je ne connaissais que le dernier ayant une attraction inimaginable pour moi. À deux pas de la gare de Kutná Hora, l'ossuaire de Sedlec se ressemblait à un musée plutôt qu'un site sacré. On est permi de photographier avec flash, d'entrer tête couverte. Chacun tetait dans sa main une brève présentation, distribuée par l'acceuil, traduite en plusieurs langues même en chinois TRADITIONNEL. Sa décoration avec les squelettes des 40000 morts le mettait plutôt élégant que macabre. À l'entrée, deux calices composés des os humains ont capté mon attention. Dans les cavités gauche et droite s'empilaient les crânes. Les créations les plus remarquables sont un lustre colossal au milieu de la chapelle ainsi que le blason de la famille noble des Scharwenberg, l'auteur de cette décoration unique.

Son Notre-Dame de style néogothique, St. Barbara, en cours de réfection lors de mon arrivée, se situait au bout d'un pont qui surmontait une vallée pitorresque dans le brouillard. Couronnement d'un contrefort, les pinacles et les culées ornés de crochets de pierre finement ciselés ainsi que les énormes arcs-boutants, les trois pyramides concaves, symbole de la Trinité, couvrant la nef formaient une superbe image noir et blanc bien structurée et harmonieuse avec les statues du pont.

3 juin 2008

Bratislava

Après la République tchèque, je parcourrais en train. Permettant à découvrir en une journée à pieds, le centre de Bratislava, capitale de la Slovaquie, comprend nombreux monuments historiques. Sa température matinale de -3 degrés m'a frigorifié mais son paysage magnifique, même dans les plus petites ruelles, m'a beaucoup ému. Faute de temps, j'ai organisé une petite visite en plein centre-ville. Ce qui m'a imprétionné était tous les coins de la ville bien rangées, sauf dans la gare, comme celle dans les autres pays, qui abritait une masse de SDF. En parlant des sites incontournables, l'église bleue figure sans doute au palmarès. Peinte en bleu ciel, construite dans un style très originale aussi que superbe, elle se trouve près du bord de la rivière. La porte de Saint Michel, la seule tour médiévale encore intacte de Bratislava, donne accès à la découverte du centre-ville. Le Palais primatial, côtoyé d’un bâtiment au toit verdelet, a été peint de couleur rose. Les couleurs qu’ils appliquent n’existent jamais dans l’architecture classique de l’Europe de l’Ouest. Ce qui m’a plu le plus était une averse de neige qui, arrivé lors que je me dirigeais vers le château de Bratislava, a offert en une demi heure un panorama dominé de ville enneigée au ciel bleu dans lequel flottaient les nuages blanches comme du coton. Et prendre une photo à une ville enneigée était mon but principal qui m’a motivé de passer les vacances en février à l’Est gelé. À part les monuments élégants, les statues amusantes cachées aux coins du centre animaient la visite ; un paparazzi qui tient dans les mains une énorme caméra, au milieu d’une place entourée des ambassadeurs, un Napoléon qui, souriant, s’accoude sur un banc de bois, un ouvrier souterrain jette un coup d’oeil en sortant sa tête du réseau d’égouts. Même si je n’y suis passé qu’une matinée, je suis follement amoureux d’elle !

Praha

Ayant attérit à Prague, ville emblématique de l’Europe de l’Est qui fait rêver les touristes du monde entier mais mon premier pays visité dont la langue m’était étranger, j’ai pris le bus correspondance puis le tramway à mon auberge. Je partageais le dortoir avec un japonais et un brésilien qui faisait ses études en Suisse. Le lendemain, virée pour la côte gauche et les colines où s’étendaient une architecture de divers styles tels la cathédrale, des châteaux, des musées. Vu le budget limité, je n’ai visité que leurs façades. De là, l’altitude légèrement haute que le tapis de tuiles flamboyantes parmis lequel s’érigeaient quelques tours au toit vert pâle. Trait d’union entre la Vieille Ville et Mala Strana, construit au XIVe siècle et interdit au passage des véhicules visant à éviter son écroulement potentiel, le Pont Charles ne révélait son charme qu’au petit matin, le moment où il était quasiment vide, enveloppé par la brume givrante. Les statues côtoyées devenaient floues dans les lueurs des lampadaires. La côte droite également enrichie de repères historiques. Le musée national, derrière d’une place, sis au bout d’une avenue qui, ressemblante à celle des Champs Élysés de Paris, croisait une autre sur laquelle on pouvait faire du lèche-vitrines. À l’autre côté, il y a des ruelles abouties à l’hôtel de ville qui offrait une très belle vue panoramique. Et son mur orienté Sud montant une horloge astronomique était à fort attrait touristique. Au demeurant, c’est une capitale pleine de charme et surprise.
Adieu mes chaussures Superstar abîmées
Vu que leur mauvais état — semelles éraillées et trouées, dessus cuir entaillé, lacets déchirés —, et que j'en ai trouvé par hasard une paire très chic qui me faisait l'affaire et son style aussi bien que sa vente en solde m'ont beaucoup plu, je l'ai achetée sans aucune réticence. Très tendance, elles se portent aussi bien en ville que casual, bourrelet renforcé à la cheville, semelle intérieux en cuir noir extérieux en caoutchouc, son ornement d'une boucle latérale en argent qui cliquete lors de la marche ressort bien sur le dessus cuir et suédé noir à lacets. Étant donné mon attachement pour mes souliers d'occasion qui m'ont accompagné pendant trois ans à peine, j'ai gardé ses bijoux de lacets comme souvenir.

17 mars 2008

Genève

J'ai enfin du temps pour poster en français mon voyage à l'Est de l'Europe pendant les vacances d'hiver. En fait, par rapport aux périodes avant les vacs, j'ai moins de travail grâce à remplacement temporaire de la professeur. Cependant, pour arranger les photos que j'avais fait dans ces pays, je n'ai pas trouvé des moments vraiment creux. Et, jusqu'à présent, j'ai pas fini.
Alors, je me souviens à peine de ce voyage pressé. 12 jours pour 7 villes. Pour moi, c'était super long. Genève, originalement, était un court arrêt avant de me diriger vers Prague. J'espérais point que ce soit magnifique.
Malgré la confiscation de mon Nutella et Shampoo lors du passage à la douane,(furieux car ces deux choses m'importaient bcp) j'ai atterri sauf et saint.(j'avais peur de le rater.) Le lendemain, j'ai consacré une journée à la visite de la vieille ville. Là, s'érigeait une tour verdâtre au sommet de laquelle on pouvait se profiter d'un cadre dominé. A côté du port, abracadabrantesque, un jet d'eau jaillissait du lac allant jusqu'à faire concurrence à la hauteur de la tour.

9 mars 2008

Souvenir : une rencontre inopinée

Ayant lu le roman « Surtout, ne rien faire » de Philippe Delerm, je m’attache dès lors à un principe : vider chaque samedi de toute occupation. Si je pouvais survivre sans m’alimenter ni faire mes besoins, je me vautrerais nuit et jour au lit. Je ne ferais rien qui puisse me torturer les méninges. Cependant à ce moment-là, réveillé par le premier feu de l’aurore et ses doigts de rose pénétrant à travers les persiennes de ma chambre suffocante, j’aimerais beaucoup profiter de la température estivale, savourer des baguettes de pain dans la rue, slalomer entre les passants et me faire écheveler par la brise fraîche. Emporté par ces idées, je pris le métro au centre ville.
Comme d’habitude, j’achetai un café au lait et un sandwich dans ma boulangerie préférée. Aussitôt que je sortis, une personne me frôla, me fit renverser le gobelet que je tenais dans la main et s’enfuit dans le premier bus venu. Dans le dessein d’ôter la tache de ma chemise éclaboussée, je me dirigeai vers une fontaine tout près. Par la suite, je m’allongeai sur le gazon, n’écoutant que d’une oreille distraite la musique tendre entremêlée de cris fous d’enfants. Heureusement, l’incident du matin n’avait pas gâché mon après-midi de farniente. Très vite, la nuit tomba. Je me levai et partis.
Au retour, devant un café, je croisai une jeune femme aux cheveux bruns, longs et ondulés. Mon regard était fixé sur elle et la suivait jusqu'à ce qu'elle ait disparu de mon champ visuel. La bouche bée, les pensées égarées, je repassais dans ma tête sa silhouette svelte, son visage d’ange et sa prestance détachée. Je chaussai mes bottes de sept lieues et m’engageai inconsciemment à sa poursuite. Après un détour, elle accéléra l’allure, et, chemin faisant, d’un regard errant, elle parcourut les boutiques comme pour chercher quelque chose. Arrivé à un carrefour, je l’aperçus qui allait traverser la voie. Sans la moindre réticence, je me précipitai pour l’attraper. Subitement, surgit une moto à ma droite qui faillit me renverser. Ayant retrouvé mon âme, je perdis de nouveau la femme. Je promenais mon regard aux alentours dans l’espoir de la récupérer. En vain. Néanmoins, à la vue des magasins en face, je découvris que l’on n’avait fait que tournicoté dans la même zone. Je me tournai et fis sursauter violemment une brune à mes côtés, tenant dans la main gauche un gobelet de café. C’était elle, celle que j’avais filée tout à l’heure. Remarquant la souillure sur le col de sa blouse, je me rendis compte d’emblée de tout et lui lâchai un mot en souriant : « Chacun son tour. »

Rédigé par Tun-Wei HSIANG, corrigé par M. Kerkalli, Jérémia, Esteban et Sarah.
Histoire de l'imagination

9 février 2008

Nouvel an chinois

Ayant passé deux décénies à Taïwan, je me révélais de plus en plus insensible aux fêtes, même au nouvel an chinois. J'attribue ma prestance détachée à mon cousin. Quand j'étais petit, une fois, il a amené mon frère et moi à une salle de jeux vidéo afin de nous montrer une nouveauté. Avant d'y entrer, il nous a dit:"Ne soyez pas surpris." (En fait, ce qu'il voulait dire était "Ça vous surprendra certainement.") Dès lors, je demeure à peine stoïque en toute circonstance. Se régaler, faire du shopping, recevoir des étrennes, veiller en pariant, toutes ces activités effctuées dans le cadre du nouvel an se réduisent imperceptiblement au petit train-train. C'est horrible tandis que l'on garde toujours son sang-froid. Rien me délire, rien me navre, rien m'exaspère.
Pourtant maintenant en France, ça m'attache à nouveau. Je me console en collant un "chun"(printemps) tout rouge sur la porte de ma chambre, en m'achetant un manteau en ligne et en me faisant inviter chez une amie taïwanaise. Mais en vain. Ça ne contribue point à satisfaire ma nostalgie. Comme c'est la réunion avec la famille qui compte.

6 février 2008

Chacun cherche son chat

ll s'agit de la recherche d'un chat perdu d'une jeune femme, maquilleuse comme profession. Dans le film, les participants de cette enquête ainsi que notre héroïne cherchent tous pas seulement le félin mais aussi des choses souhaitées. Ça peut être un grand A, un rêve, une mode de vie ou un petit plaisir tout court. Mais comme la fin de l'histoire qui nous montre, ça ne vaut pas la peine de les chercher ailleurs, elles ne sont pas loins, juste à nos côtés.
Pas beaucoup d'intrigues, un sujet semble superficiel mais profond de fait. D'ailleurs, l'esprit et les pensées que le réalisateur veut nous transmettre m'ont assez passionné. Ça m'a plu de toute façon.

28 janvier 2008

Sept(Seven)


Je l'ai déjà vu il y a longtemps, mais en version originale et jamais du début à la fin. Un très bon film de David Fincher, celui qui est très doué en ce genre de film et capable de révéler aux spectateurs les pensées malsaines du tueur à travers son couper-coller seulement, sans cadavre ni violence. Plein des intrigues contribuées à créer un atmosphère de trouble extrême et la fin à la fois imprévisible et surprenante, il parvient à me maintenir en haleine pendant 2 heures, sans laisser aucun répit, temps mort pour souffler. Côté scénario, même si c'est un polar ou un triller, il se différencie des autres, surtout la façon de maltraitement du killer inspirée des 7 péchés capitaux et la raison pour laquelle le coupable avoue son crime au commissariat. D'ailleurs, l'interprétation des acteurs principaux ainsi que des secondaires est extraordinaire. Une réussite.

27 janvier 2008

Pq certains ex-punks portent-ils des impers?

Hier soir, j'ai feuilleté involontairement le magazine posé au coin du lit que j'avais retiré de la bibliothèque du salon. Une photo de Marilyn Manson a attiré mon attention. Son maquillage et son costume sont toujours si "extravagants" que l'on ne peut pas passer inaperçu. Il s'agissait d'une petite histoire de cette star. Il s'écrivait:"Ils (quelques ex-punks) portent des imperméables en concert pour se protéger d'un public qui a pris la curieuse habitude de cracher sur le groupe en signe d'assentiment."(ELLE du 30 déc. 2002) Peu importe ce qu'il dit est vrai ou faux. c'est vachement marrant de toute façon.
En fait, parmi la musique qui fait mal aux oreilles, celle de MM me plaît le plus. C'est pas tout à fait les bruits sa zik. Par contre, souvent, ça me bouge, ça tonifie mon esprit. Et puis ses vidéos sont également très bien tournées, transmet avec succès le romantisme noir et une ambiance étrange. Son costume, quoi qu'il soit extravagant, est spécial et original.

23 janvier 2008

Go Seigen

Dimanche soir dernier, j'ai passé une nuit blanche pour me presser de préparer les matériels pédagogiques et regarder des films en même temps. Alors, d'abord c'était The Go Master. Evidemment c'est adapté de la biographie d'un joueur de go d'exception, Wu qingyuan, surnommé Go Seigen. D'origine chinoise, il est allé au Japon en 1928 avec sa famille pour maîtriser sa technique de go. Mais au fur et à mesure que la relation Chine-Japon s'aggravait, il sentait de jour en jour embarassé. On voit bien le contrast entre l'agitation du monde extérieur et la paix du monde intérieur de Wu. L'image est super jolie, la couleur et la profondeur de champ donnent au film un sentiment de sérénité qui correspond tout à fait au monde de go. Mais en fait, ce n'est pas toujours aussi tranquil le jeux de go. C'est dommage que le réalisateur n'accentue pas l'exitation, l'angoisse, l'ambition et la déception d'un joueur. Et il parle trop de la croyance religieuse fidèle de Wu, celle qui ne me plaît pas.

20 janvier 2008

Visite du Musée Louvre

Au début, on entendait profiter de ce dimanche pour visiter au moins deux musées, un pour le Louvre et l'autre pour Orsay ou Picasso. Cependant, c'est à peine impossible de tout voir en une journée. Pour éviter le long défilé à l'entrée, on est arrivé 30 minutes après son ouverture. C'est super que l'on puisse voir tant de tableaux connus dans un palais somptueux et colossal. A part ça, la collection est variée et riche, les sculptures et l'exposition archéologique égyptinne sont celles qui m'ont intéressé le plus. C'est vraiment fou de vouloir tout voir. Après 9 heures de marche, les jambes fatigantes, la tête étoudie, le regard vague et l'esprit bien cultivé.

Virée à Paris

Bien courts que soient mes séjours à Paris, en compagnie d'une très bonne guide, je me suis davantage amusé que la dernière fois avec les Chiliens. La Tour Eiffel étincelante qui clignotait dans la nuit, les biscuits et boisson offerts gratuitement pour ceux qui font du patinage devant l'hôtel de ville, les gens qui erraient autour du centre Pampidou, de longues queues devant les cinémas aux Champs-Elyssés, les véhicules qui passaient sous l'Arc de Triomphe, un petit rappeur qui chantait dans notre rame.

A la recherche des fresques de Bruxelles

Par la suite du dernier séjour bref en Belgique, j'ai fait une recherche plus détaillée et ai découvert qu'il me manquait encore beaucoup d'attractions. Par conséquent, cette fois l'arrêt à Bruxelles était tout pour les fresques, le paysage nocturne et quelques sites touristiques. Peur de louper le train, j'ai quitté l'hôtel très tôt et est arrivé à l'avance. Je lisais le magazine de Thalys en vue de me distraire. En couverture c'était la gare d'Anvers. Et ici, je vais faire une pub, si vous passez par Belgique, n'oubliez pas de rendre visite à la Gare d'Anvers-Central, surnommée la "cathédrale du chemin de fer".
J'ai mis en quête des fresques aussitôt que j'ai déposé mes bagages dans la consigne. C'est très intéressant vu que la plupart des touristes l'ignorent. Je me sentais un archéologue tâchant de dévoiler le patrimoine d'un ancien empire. Le soir j'ai fait une petite promenade autour de la Grand'Place et puis pris le métro vers Huysel. Pas de bol, les Serres Royales fermées, la Tour japonaise en restauration. Alors, il fallait que je revienne le lendemain pour le Pavillon chinois.
Il ressort que j'ai déniché plus de 20 fresques à Bruxelles et photographié le Pavillon chinois désert.
Ah oui, une chose. Pour connu que soit le gaufre belge, je suggère plutôt le kebab à Bruxelles. Après l'avoir goûté dans quatres pays (France, Luxembour, Hollande, Belgique), celui de Bruxelles est le plus savoureux.

Rendez-vous avec Feng

C'est lui qui m'a dit le secret du tableau de Monet, même si c'est un secret de polichinelle. D'origine vietnamienne, ayant passé le concours, il est venu en France pour travailler comme conservateur du musée ça fait plus de deux décennies. Notre rencontre s'est arrivé au musée. Il m'a abordé en me demander ma nationalité, après une conversation brève, il m'a pris un rendez-vous la semaine suivante. Il parle aussi chinois, mais avec l'accent hongkonguais. D'ailleurs, il y a 40 ans qu'il n'a pas parlé chinois. Au départ, je m'en suis fait. Mais au fil du temps, j'ai constaté qu'il était un type très sympa et social. Il saluait n'importe quand et n'importe où, dans la rue, dans le café, au marché, dans le restaurant. Il semble qu'il connaît tout le monde. À travers lui, j'ai fait la connaissance d'un Algérien qui s'appelle Salah. Au déjeuner, ils parlaient de la stratégie politique pour les éléctions prochaines. À la rentrée, dans sa voiture, il a sorti un cahier dans lequel s'écrivait les caractères chinoises en me demandant de les prononcer pour lui.

Musée des Beaux Arts de Rouen

En fait, ça fait déjà longtemps. C'est peu après les Toussains, le premier dimanche du mois de décembre. Je suis allé au Musée par temps venteux avec des pluies modérés qui risquerait de casser le paraplui. Je dirai que si je n'avais pas visité le Louvre, celui de Rouen aurait été le meilleur. Les portraits dans la première salle dans laquelle je suis entré étaient impressionnants et puissants. Je ne sais pas ni comment expliquer ni comment décrire les sentiments que ces oeuvres m'ont imposé. Voilà qu'ils pouvaient me capturer, me piétiner et me béer. La collection des diverses écoles l'enrichit. En tant que les chefs-d'oeuvres, celles de Diego Vélasquez et de Claude Monet. Cependant, c'est bien dommage qu'il n'y ait qu'une peinture de Vélasquez. Au 1er étage, il y a un tableau de Monet, baptisé "Rue Saint-Denis, fête du 30 juin 1878", c'est le premier impressionniste que j'ai vu il y a 13 ans. À la première vue, j'ai été stupéfié par sa technique révolutionnaire. Et maintenant j'ai l'occasion d'admirer l'original. Magnifique ! Il a rappelé mes mémoires d'enfance. Il semble que ces séances se déroulaient devant moi. Un conservateur m'a dit que celui à Rouen, sur lequel Monet a écrit "Vive la France" et "Vive la Rép", était le plus joli (l'autre est à Paris). Vélasquez serait mon peintre espagnol préféré.(plus que Pablo Picasso) Encore que son école fasse partie des classiques, ses portraits ainsi que ses techniques spéciales ont le pouvoir de m'attirer. Par exemple un des ses tableaux renommés "Les Ménines". Je m'en souviens encore. Lors de la dernière année à l'université, j'ai choisit cet ouvrage comme le thème de mon rapport. Malgré les notes insatisfaisantes, l'analyse m'a beaucoup plue. De toute façon, ça vaut absolument la peine de le visiter.

19 janvier 2008

Musée Van Gogh

Au contraire du Musée Rijk, de longues files de gens devant la porte du Musée Van Gogh révèlent sa bonne cote. 10 euros pour chacun de ces deux musées. Le premier est réellement nul. Rien à remarquer. J'ai secoué la tête en exprimant cette incroyable banalité. Le dernier renferme de nombreuse oeuvres des contemporains. La critique est peut-être influencée en raison de ma prédilection pour des tableaux de Van Gogh. Néanmoins, à côté de sa grande collection permanente, son exposition temporaire m'a bcp plu de même. Quoique la "technique" des impréssionnistes ne soit pas la plus paufinée, mais sans doute la plus originale de toutes les époques. Avec les pinceaux courts et parfois ondulés, les oeuvres impréssionnistes transmettent toujours davantage de sentiments et accentuent plus facilement les caractères des personnages. C'est génial de pouvoir admirer ces chefs-d'oeuvres de mes propres yeux encore que je n'aie pas vu quelques tableaux renommés : "Terrasse du café le soir" (Musée Kröller Müller, Otterlo) et "La Nuit étoilée" (Musée d'art moderne, New York). À la fin de la visite, j'ai hoché la tête en exprimant cette incroyable excellence.
Le soir, je suis allé faire des courses chez Albert Heijn en profitant de ses prix bas. A la sortie, j'ai perçu tomber des gouttes d'eau. Je pensais d'instinct qu'il pleuvait. Mais j'ai eu tort. C'était la NEIGE!!!! C'est la raison principale pour laquelle j'ai choisi le Nord pour passer les vacances de Noël. J'ai fermé les yeux pour laisser emporter par la joie qui a gonflé mon coeur. Dans l'espoir que la ville soit recouverte de coton blanc le lendemain, je me suis arrêté sur une place afin de regarder la danse du feu par un petit groupe de jeunes. Désespéré, la neige n'a duré qu'un certain temps.

16 janvier 2008

Amsterdam

J'ai terminé l'année 2007 en liesse mais commencé l'année 2008 en colère. C'était vachement un bordel le premier jour du nouvel an. À l'arrivée, j'ai mis en quête de mon hôtel. Cependant, c'était vraiment dur de le trouver à la faveur d'un petit plan dans le portable. Heureusement, j'ai rencontré des francophones qui m'avaient aidé à retrouver la rue. Bien que je ne sois pas d'origine française, la rencontre avec les Français à l'étranger m'apporte autant de joie que celle avec les Taïwanais. Je croyais qu'ils étaient bien surpris qu'un Asiatique les ais abordés en français.
J'ai consacré une demi-heure à la recherche d'un hôtel... fruste. Ce qui pis est : j'habitais avec une "GROSSE" fumeuse coréenne. Celle était en train de faire le tour du monde, toute seule. Son courage est digne d'approbation, surtout quand elle ne parlait que sa langue maternelle. J'étais curieux comment elle ait résolu ces diverse difficultés du voyage : la langue, l'alimentation, le transport, l'hébergement et l'itinéraire, etc.
C'est une ville tout petite, sillonnée par de nombreux canaux bordés par des maisons aux étroites façades, il ne faut qu'un jour pour une promenade pédestre. C'est fascinant de flâner en contemplant le paysage pittoresque le matin. On renifle de temps en temps l'odeur de cannabis, voit les bicyclettes appuyées contre les murs ou des barrières métalliques, ressent la sérénité de la vie, entend la sonnerie intermittente des vélos privilégiés, ceux qui slalomment partout. Amsterdam, c'est une ville riche de caractéristiques.
Virée nocturne dans le quartier rouge. J'ai emprunté une ruelle, étroite et pavée, qui me paraîssait un tunnel abouti à un monde inconnu et mystérieux. Je déambulais dans les rues, lentement, tout en contemplant des vitrines aguicheuses, élairées par des néons rouges, derrière lesquelles se trouvaient des femmes en bikinis (ou sous-vêtements) qui tapent le verre en vue d'attirer l'attention des passants. Les quais bourrés des touristes et des citoyens (on voit aussi des "politieagenten" y mêlaient). Les gens rigolaient, photographiaient (même si'il est interdit) et renseignaient sur les tarifs. À dire vrai, c'est dur de soutenir la tentation, surtout lorque ça devient normal et légal.

11 janvier 2008

Köln

La gare de Cologne, côtoyée du Notre Dame (Dom en allemand) splendide. Absolument la plus belle cathédrale que j'ai vue. L'intérieur comparativement imposant mais banal et la façade ornée de sculptures délicates.
On dit que les Français conduisent follement. Mais les Allemands conduisent beaucoup plus follement qu'eux. D'ailleurs, ils ne cèdent pas aux piétons lors du feu vert, même dans un petit chemin. Et l'habitude (traverser la rue n'importe quand) que j'ai acquise à Rouen a failli me tuer à Cologne.
À cause de mes pauvres capacités linguistiques, j'ai subi de la discrimination du personel de l'AJ et d'une employée de la boulangerie.
Les Chinois sont partout dans le monde. Ils épandent leur influence à travers cette méthode. Allezr zou, les TAÏWANAIS!!!! Mais agir autrement, surtout ne pas fabriquer des produits médiocres.
L'AJ de Cologne, très confortable. Mais le personel désagréable et froid!!!!
Les personnes que j'ai connues à l'hôtel. Simon de Suisse, Manuel de Mexique, Yi Yan d'Hong Kong et Robert d'Angleterre. Yi Yang considère l'unité de la Chine et Taïwan comme la solidarité. À mon avis, on peut être solidaire même sous forme de l'indépendance politique. Penser à l'exemple de l'UE.
La dernière heure de 2007. Sur le pont liant les deux rives, je m'entassais dans la foule. Les gens ivres et fous lançaient partout de PETITS feux d'artifice.
J'ai loupé trois trains. L'arrivée était de 5 heures de retard.

Abre los ojos

La versión original de "Vanilla Sky", la última fue representada por Tom Cruise y Penélope Cruz. César, un galán rico, se enamora en una fiesta de una chica que se llama Sofía. Loco de celos, su ex novia, Nuria, le embarca en su coche y provoca un accidente que deja César vivo pero horriblemente desfigurado. Vimos a continuación que César, enmascarado, explica a un psicólogo la razón por la cuál él mata su querida. Este método hace creír a los espectáculos que el protagonista pierde la chaveta. Sin embargo, al final de la película, César así como nosotros, nos damos cuenta de la verdad : poco después de su deformación, firma un contrato con la compañía Life Extension que le permite vivir sus sueños tras suicidirse.
Un guión bastante original y lleno de intrigas. Me gustaron mucho las películas que me confunden y me hacen pensar.

Début de mon long voyage

Un séjour bref à Luxembourg. Un japonais, avec qui je partageais la chambre, m'a dit qu'il y avait 71 châteaux. Mais, pas de bol, les châteaux au centre ville étaient tous fermés. Le pire est que, durant ces deux jours, la capitale était recouverte d'un brouillard tellement épais que je n'ai rien vu. Et les autres sites touristiques, surtout les bâtiments, n'étaient pas aussi beaux que j'imaginais. Ce qui m'a impressionné : le japonais qui parle très bien français ainsi qu'allemand, un homme de Singapour qui parle chinois avec l'accent pékinois et la cathédrale "chica" et moche.