30 septembre 2007

Le dernier jour à Taipei

Demain à midi, je passe à l'Institut Français pour prendre mon certificat de naissance, et puis je prends l'autocar pour Kaohsiung, après quatre jours, je ne serai pas à Taiwan.

J'ai épandu les nouvelles de mon départ aux intimes, nous avons eu un repas dans un café où nous causions avec entrain. Sur le chemin dans la direction de la bibilo de Tamkang, une rencontre avec un prof d'espagnol, il allait m'offrir un roman. Emilie avait acheté un appreil photo, je savais pas que c'était pour moi, sinon je l'en aurais empêché.

Le dernier jour à Kaohsiung. Nous avons foncé à l'aéroport. J'ai réservé la place en compagnie de mon frère qui apporte une caméra vidéo à la main. Emilie et des amies m'appelaient avant que je passe la doune. La dernière minute, à travers la fenêtre, ma mère, mon frère, mon neuve et ma nièce agitaient la main en guise d'adieu. Les sourcils froncés, une chaleur à la nez, les yeux mouillés, je me suis précipité vers le passage de l'avion.

Et voilà quatorze heures de trajet. La vie à la française a entamé d'abord sur l'avion, presque touts les passagers étaient français. Tout était nouveau pour moi, tout était étrange, même les toilettes. J'ss arrivé à 6h30 à l'aéroport de Roissy qui était bourré de monde. Perdu et égaré, je savais pas comment faire. J'ai pris le métro pour récupérer mes valises. Voilà le début de ma cauchemar. J'ne suis pas arrivé à les trouver. Je l'ai déclaré au service de bagages, la préposée m'a dit qu'elles seraient envoyées à mon domicile le plus vite possible. Le CDG était comme une maze, j'ai pris bcp de temps pour monter dans le RER. Et puis le réseau compliqué. A 10h, j'ss parvenu à la gare St Lazare. J'ai pris par la suite la SNCF pour la Gare Rive Droite de Rouen. Il était déjà midi. Bien que le cadre soit beau, j'avais pas d'humeur de l'apprécier. Au collège Barbey d'Aureville, Justine est déjà parti pour le lycée Jeanne d'Arc. Après le déjeuné dans la cantine, j'attendais quelqu'un qui puisse me conduire à la résidence du lycée Flaubert. Heureusement, mes valises étaient retardées, sinon je devais les tirer toute la route, c'était trop dur. La ville est jolie, mais je me sens étranger, même la langue française.

J'ai ouvert un compte ce lundi, fait un grand tour au coeur de ville, pris bcp de photos. Pour moi, c'est pas grand-chose, ce n'est que vivre dans une autre ville. Je pourrai m'y habituer.

La résidence est comme une "auberge française", dans laquelle il y a 5 assitants de langue courante, deux femmes, trois hommes. Une calive de peau noir, une allemande qui parle très bien le français, un chile et un anglais, Tom. Ils sont tous très sympas. La langue commune entre nous, c'est le français, mais je peux également communiquer en espagnol avec Carlos, de Chile, prof de EP comme profession. Corina prend en charge de tout, elle apprend le français il y a 10 ans. Shanelle parle français avec tant d'accent que je ne comprends pas souvent.

Le coût de la vie est élevé. Le transport n'est pas aussi pratique comme à Taipei. Le suma est très loin. Le caca de chien est partout, mais je ne vois aucun chien errant.

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